Bonjour à toutes et à tous, mes chers explorateurs de langues ! Vous savez, parler anglais couramment, c’est un rêve partagé par beaucoup d’entre nous, une porte ouverte sur le monde, les cultures, et même de nouvelles opportunités.
Mais soyons honnêtes, le chemin pour y arriver n’est pas toujours une ligne droite parsemée de succès. On se retrouve parfois à répéter les mêmes fautes, à se sentir frustrés, ou même à perdre la motivation.
Moi-même, en tant qu’éternelle étudiante et passionnée par les subtilités linguistiques, j’ai personnellement découvert que certaines habitudes, souvent inconscientes, peuvent sérieusement freiner notre progression.
On pense maîtriser une règle, et puis hop, on tombe dans le panneau d’un faux ami sournois ou d’une construction grammaticale qui ne ressemble en rien à notre français bien aimé.
C’est un peu comme essayer de naviguer à l’aveugle, n’est-ce pas ? La bonne nouvelle, c’est que la plupart de ces pièges sont universels et, une fois identifiés, deviennent incroyablement faciles à éviter.
Il ne s’agit pas d’un manque de talent, mais souvent d’un manque d’information ciblée et de quelques astuces simples pour contourner les obstacles les plus courants.
Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes absolument pas seul(e) dans cette aventure linguistique ! J’ai passé un temps fou à observer, à apprendre et à échanger avec des milliers d’apprenants francophones, et je peux vous dire que certains schémas d’erreurs reviennent inlassablement.
Que ce soit la difficulté avec les prépositions, la prononciation des fameux “th”, ou encore la tentation de traduire littéralement nos expressions idiomatiques, les pièges sont là, mais les solutions aussi !
Ce sont justement ces petites bêtes noires qui, une fois domptées, vous feront faire un bond de géant dans votre apprentissage. Fini les doutes et les hésitations, place à une confiance retrouvée et une fluidité améliorée.
Dans cet article, nous allons explorer ensemble les erreurs les plus courantes que nous faisons souvent en apprenant l’anglais. Oubliez les leçons ennuyeuses et les listes interminables, nous allons décortiquer ces habitudes subtiles qui nous empêchent de briller et je vous partagerai mes meilleures stratégies pour les éviter efficacement.
Préparez-vous à découvrir des astuces pratiques et des explications claires qui changeront votre façon d’aborder l’anglais pour de bon. Allons-y, découvrons ensemble ces erreurs insidieuses et apprenons comment les surmonter une bonne fois pour toutes !
Les faux amis et pièges sémantiques : une vraie traîtrise !

Ces mots qui nous trompent sur leur sens
Oh là là, les faux amis ! Qui n’est jamais tombé dans leur panneau, n’est-ce pas ? Je me souviens encore de la première fois où j’ai dit à une amie anglaise que j’allais à la “library” pour acheter un livre.
Elle m’a regardée avec des yeux ronds en me demandant si j’allais emprunter un roman, alors que moi, dans ma tête, je pensais à une “librairie” pour faire du shopping littéraire !
C’est typiquement le genre de situation qui nous fait rire après coup, mais qui, sur le moment, peut être assez embarrassante. Ces mots ressemblent tellement à nos mots français qu’on les utilise sans réfléchir, persuadés de leur juste emploi.
Le problème, c’est que leur signification est souvent complètement différente, voire à l’opposé de ce qu’on imagine. Apprendre à les repérer, c’est comme déminer un terrain, et croyez-moi, une fois que vous avez identifié les plus courants, vous vous sentirez beaucoup plus à l’aise.
Il ne s’agit pas juste de vocabulaire, mais de comprendre comment l’anglais construit son sens, parfois avec des racines latines ou grecques communes, mais qui ont évolué différemment.
Un autre exemple classique est “eventually”, que beaucoup traduisent par “éventuellement”, alors qu’il signifie “finalement” ou “en fin de compte”. Franchement, au début, j’avais l’impression que l’anglais s’amusait à nous tendre des pièges juste pour le plaisir !
Comment déjouer leurs ruses ?
Alors, comment s’en sortir avec ces traîtres ? Ma meilleure astuce, que j’ai appliquée sans relâche, c’est la vigilance et l’habitude. Quand vous rencontrez un mot qui vous semble trop familier en anglais, prenez toujours une seconde pour vérifier son sens précis dans un bon dictionnaire bilingue.
J’ai même une petite liste personnelle, que j’ai commencée il y a des années, avec tous les faux amis que j’ai rencontrés. Je la relis de temps en temps, et ça m’aide énormément à les ancrer.
Par exemple, “actually” ne veut absolument pas dire “actuellement” (qui se traduit plutôt par “currently” ou “at the moment”) mais bien “en fait”. C’est une erreur que j’entendais et que je faisais si souvent au début !
Une autre technique que j’ai trouvée utile est d’essayer de les utiliser dans des phrases contextuelles, pour vraiment saisir la nuance. Quand on apprend une nouvelle langue, on a tendance à vouloir aller vite, mais avec les faux amis, la précipitation est notre pire ennemie.
Prenez le temps de bien les digérer, de les observer dans leur milieu naturel (lectures, films, podcasts), et vous verrez, ils deviendront moins intimidants et vous saurez les contourner avec une aisance déconcertante.
C’est une petite victoire, mais une victoire essentielle dans votre parcours.
Ces petites prépositions qui nous donnent du fil à retordre
La danse complexe des “in”, “on”, “at”
Ah, les prépositions ! Si seulement elles étaient aussi logiques que chez nous, n’est-ce pas ? Pour nous francophones, c’est souvent un vrai casse-tête.
On se dit : “Tiens, pour dire ‘à la maison’, c’est ‘at home’. Mais pour ‘à l’école’, c’est ‘at school’. Et pourtant, pour ‘dans la rue’, on dit ‘in the street’ et pour ‘sur la table’, c’est ‘on the table’…” J’ai personnellement passé des heures à essayer de trouver une règle universelle, un truc infaillible qui m’expliquerait pourquoi on utilise telle préposition dans tel cas et pas une autre.
Et la vérité, mes amis, c’est qu’il n’y a pas toujours de logique directe avec le français ! C’est ce qui est frustrant au début. On a envie de tout traduire littéralement, et on se retrouve à dire des phrases qui sonnent faux à l’oreille d’un natif.
J’ai un jour demandé si on pouvait se “meet on 2 o’clock”, pensant bien faire, et on m’a gentiment corrigée pour me dire que c’était “at 2 o’clock”. C’est ce genre de petites erreurs qui, accumulées, peuvent nous faire douter de notre niveau.
Mais je vous assure, c’est une étape normale de l’apprentissage.
Des astuces pour maîtriser les prépositions récalcitrantes
Alors, comment apprivoiser ces petites bêtes ? Mon secret, c’est de ne plus essayer de les traduire. Au lieu de ça, je les apprends par “blocs”.
Par exemple, “listen to music”, “wait for someone”, “talk about something”. Ces expressions sont des unités indivisibles qu’il faut mémoriser comme telles.
Je me suis créé des flashcards avec d’un côté l’expression anglaise complète, et de l’autre sa traduction française, sans jamais séparer la préposition du verbe ou du nom qu’elle accompagne.
L’écoute active est aussi une mine d’or ! Quand vous regardez un film ou écoutez un podcast, prêtez une attention particulière aux prépositions. Comment sont-elles utilisées avec les verbes de mouvement ?
Avec les lieux ? Les moments de la journée ? J’ai remarqué que le cerveau finit par enregistrer ces schémas d’utilisation sans même qu’on y pense.
C’est un peu comme apprendre à faire du vélo : au début, on réfléchit à chaque mouvement, et puis, petit à petit, ça devient automatique. Ne vous découragez pas si ça ne vient pas du premier coup, c’est une question de persévérance et d’exposition constante à la langue.
Le fameux “feel” de la langue se construit aussi beaucoup avec la maîtrise de ces nuances.
La grammaire anglaise : quand notre logique française nous joue des tours
L’ordre des mots et la formation des questions
En tant que francophones, nous avons des réflexes grammaticaux profondément ancrés qui peuvent parfois nous induire en erreur en anglais. L’une des difficultés majeures que j’ai rencontrées, et que je vois souvent chez d’autres apprenants, c’est l’ordre des mots, surtout quand il s’agit de décrire quelque chose.
Chez nous, l’adjectif se place souvent après le nom (une voiture rouge). En anglais, c’est l’inverse (a red car). Ça semble simple en théorie, mais quand on parle vite, notre cerveau a ce réflexe tenace de vouloir revenir à l’ordre français.
J’ai dû me reprendre un nombre incalculable de fois avant que cela ne devienne plus naturel. Et puis, il y a la formation des questions ! Ce fameux auxiliaire “do” qui apparaît comme par magie alors qu’en français, on se contente d’inverser le sujet et le verbe ou d’utiliser “est-ce que”.
Dire “You like coffee?” au lieu de “Do you like coffee?” est une erreur très courante au début. Ce sont des détails qui peuvent faire la différence entre une phrase qui sonne étrange et une qui est parfaitement fluide et naturelle.
Je me rappelle mes premières conversations où je me battais avec ces structures, c’était épuisant !
Les subtilités des temps et des aspects
Un autre point délicat, ce sont les temps verbaux et leurs aspects. Nous avons tendance à vouloir calquer nos propres conjugaisons. Par exemple, le “Présent Simple” et le “Présent Continu” en anglais.
En français, on utilise le présent pour les deux (“Je lis un livre” peut signifier que c’est une habitude ou que je suis en train de le faire). En anglais, c’est crucial de faire la distinction : “I read books” (habitude) et “I am reading a book” (action en cours).
Comprendre cette nuance a été une révélation pour moi. J’avais l’impression de toujours mal exprimer le moment de l’action. Le “Present Perfect” est aussi un grand classique.
On n’a pas d’équivalent direct en français qui couvre à la fois l’idée d’une action passée ayant un lien avec le présent et une action non terminée dans le passé mais qui a des conséquences sur le présent.
J’ai longtemps lutté avec des phrases comme “I have lived in Paris for five years”, qu’on pourrait être tenté de traduire par “J’ai vécu à Paris pendant cinq ans” (passé composé), alors que le sens implique que j’y vis toujours !
C’est vraiment en s’immergeant dans des contenus natifs que l’on commence à sentir ces différences.
“To do” ou “To make” : le dilemme éternel des francophones
Faire quoi avec quel verbe ?
Alors là, c’est LE classique ! Le fameux “faire” français qui se transforme en deux verbes distincts en anglais : “to do” et “to make”. Combien de fois ai-je vu des apprenants, et moi-même y compris, buter sur cette distinction ?
On a beau connaître la règle générale — “to do” pour les actions, les tâches, et “to make” pour la création, la fabrication, la production — quand on est en pleine conversation, le réflexe de traduire “faire” par l’un ou l’autre nous prend au piège.
Je me souviens d’une fois où j’ai dit “I did a cake” au lieu de “I made a cake”. Mon interlocuteur a souri poliment, mais j’ai bien senti qu’il y avait quelque chose qui clochait.
C’est frustrant parce que dans notre langue, un seul mot suffit à exprimer une multitude d’idées, et en anglais, il faut choisir le bon compagnon pour notre action.
Ce n’est pas une question de logique pure, c’est une question d’associations de mots, de collocations, qui sont propres à la langue anglaise.
Maîtriser les collocations clés
La clé pour enfin dompter “to do” et “to make”, c’est d’apprendre les expressions toutes faites, comme des blocs de construction. N’essayez pas de les analyser à chaque fois que vous les utilisez, mais mémorisez-les dans leur contexte.
J’ai personnellement créé une petite table de référence que je consultais régulièrement au début pour les usages les plus courants. Cela m’a énormément aidée à intérioriser les bonnes associations.
Voici quelques exemples pour vous aider :
| Utilisation avec “To DO” | Utilisation avec “To MAKE” |
|---|---|
| To do homework (faire ses devoirs) | To make a decision (prendre une décision) |
| To do the dishes (faire la vaisselle) | To make a noise (faire du bruit) |
| To do business (faire des affaires) | To make money (gagner de l’argent) |
| To do a favour (rendre un service) | To make a plan (faire un plan) |
| To do exercise (faire de l’exercice) | To make friends (se faire des amis) |
J’ai trouvé qu’en les regroupant ainsi, ça devenait moins intimidant. C’est une question de pratique régulière et d’exposition. Chaque fois que je rencontrais une nouvelle expression avec “do” ou “make”, je la notais et j’essayais de la réutiliser rapidement.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron, et en pratiquant ces verbes qu’on les maîtrise !
Prononciation : dompter les sons qui nous échappent

Le fameux “th” et les “h” aspirés
La prononciation, c’est souvent ce qui nous trahit instantanément comme non-natifs, n’est-ce pas ? Pour nous, francophones, certains sons anglais sont de véritables défis.
Le “th”, par exemple ! Ce son que nous n’avons pas en français, qui peut être soit sonore comme dans “this”, “that”, soit sourd comme dans “think”, “through”.
J’ai personnellement passé des heures devant mon miroir à essayer de placer ma langue correctement entre mes dents, me sentant un peu ridicule au début, je l’avoue !
Le résultat ? Soit je sonnais comme si j’avais un cheveu sur la langue, soit je le transformais en “z” ou en “f”, ce qui, évidemment, changeait complètement le mot.
Et puis, il y a le “h” aspiré ! En français, on ne le prononce presque jamais, alors on a cette fâcheuse tendance à l’omettre en anglais. Résultat : “apple” devient “happle” ou “house” devient “ouse”.
Je me souviens d’une amie qui, en commandant un plat, avait dit “I want a ‘ot dog'” au lieu de “I want a ‘hot dog'”, créant une petite incompréhension amusante.
Ce sont des détails, oui, mais des détails qui contribuent grandement à la clarté et à la confiance en soi.
L’accentuation et le rythme : la musique de l’anglais
Au-delà des sons isolés, il y a aussi la mélodie de la langue, l’accentuation des mots et le rythme des phrases. En français, nous avons une intonation plutôt égale, et chaque syllabe a son importance.
En anglais, c’est beaucoup plus “rythmé”, avec des syllabes accentuées et d’autres qui sont quasi inaudibles. Le fait de ne pas accentuer les bonnes syllabes dans un mot peut parfois le rendre incompréhensible, ou lui donner un tout autre sens !
J’ai longtemps lutté avec des mots comme “photograph”, “photographer”, “photographic”, où l’accent se déplace. J’avais tendance à tout prononcer de manière linéaire, et les natifs devaient faire un effort pour me comprendre.
Ma solution ? L’imitation ! Écoutez attentivement des podcasts, des chansons, des interviews et essayez de reproduire exactement ce que vous entendez, même si ça vous semble exagéré au début.
L’application de reconnaissance vocale sur mon téléphone a aussi été une alliée précieuse. Je m’enregistrais et je voyais si le téléphone comprenait ce que je disais.
C’est un excellent moyen d’avoir un retour instantané et d’ajuster sa prononciation. Croyez-moi, c’est un travail de longue haleine, mais le sentiment de s’exprimer avec une prononciation claire est incroyablement gratifiant.
La traduction littérale : le réflexe à bannir absolument
Nos expressions françaises ne sont pas toujours universelles
C’est notre plus grand ennemi, celui qui nous colle à la peau et que l’on doit activement combattre : la traduction littérale ! En tant que francophones, nous avons cette richesse linguistique, ces expressions imagées qui font le charme de notre langue.
Mais attention, les transposer mot pour mot en anglais est une erreur monumentale, une source inépuisable de quiproquos et de phrases qui n’ont absolument aucun sens pour un natif.
Je me souviens d’une fois où j’ai voulu dire “il fait froid de canard” et j’ai tenté un “it makes cold of duck”. Mon interlocuteur a eu un grand sourire amusé avant de m’expliquer que l’expression correcte était “it’s freezing cold” ou “it’s bitterly cold”.
C’est là que j’ai compris que la beauté d’une langue ne réside pas seulement dans ses mots, mais dans la manière dont elle les assemble pour créer du sens.
On ne peut pas juste changer les étiquettes et s’attendre à ce que la signification suive. Chaque langue a ses propres “collocations” et ses propres façons de concevoir le monde.
Penser en anglais, la clé de la fluidité
Alors, comment se débarrasser de ce réflexe tenace ? Le secret, et c’est le plus difficile à acquérir, est de commencer à “penser en anglais”. Au lieu de formuler votre idée en français puis de la traduire, essayez de la concevoir directement avec les structures et le vocabulaire anglais.
Au début, c’est un véritable effort conscient, mais avec la pratique, cela devient de plus en plus naturel. Pour y parvenir, l’immersion est essentielle.
Entourez-vous d’anglais : regardez des films et des séries en VO sans sous-titres français (ou avec des sous-titres anglais), lisez des livres, des articles de blog, écoutez de la musique et des podcasts.
Plus votre cerveau sera exposé à l’anglais authentique, plus il développera ses propres schémas de pensée dans cette langue. Quand je me surprends à avoir une pensée ou même à rêver en anglais, je sais que je suis sur la bonne voie.
C’est une sensation incroyable de liberté linguistique. Acceptez que vous ferez des erreurs, c’est normal, c’est comme ça qu’on apprend. L’important est d’essayer de s’exprimer avec ce que l’on a, quitte à être simple, plutôt que de tenter une traduction mot à mot qui sera incomprise.
Se laisser emporter par la timidité : le plus grand des blocages !
La peur de faire des erreurs, un frein invisible
Toutes les erreurs techniques que nous avons explorées jusqu’à présent sont importantes, oui. Mais il y en a une, bien plus insidieuse et plus difficile à combattre, qui est pour moi le plus grand obstacle à la progression : la timidité, la peur de faire des erreurs.
Combien d’entre nous, moi la première, se sont retenus de parler, de poser une question, de participer à une conversation, par peur du jugement, de la moquerie, ou simplement de mal faire ?
Je me souviens de mes premiers voyages, où je comprenais la plupart des choses, mais où les mots restaient coincés dans ma gorge. Je révisais des règles de grammaire et du vocabulaire des heures, mais au moment de les utiliser, c’était le blanc total.
C’est une sensation frustrante, cette impression d’avoir le savoir mais de ne pas pouvoir l’extérioriser. Cette peur est si forte qu’elle nous empêche de nous lancer, de pratiquer, et donc, inévitablement, de nous améliorer.
Et c’est un cercle vicieux, car moins on pratique, moins on est confiant, et plus la peur s’installe.
Oser parler : la seule et unique solution
Mes amis, s’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que la seule façon de surmonter la timidité, c’est de parler, parler, parler ! Peu importe si vous faites des erreurs, peu importe si votre accent n’est pas parfait, peu importe si vous cherchez vos mots.
Ce qui compte, c’est d’oser. Les gens que vous rencontrerez sont généralement bienveillants et apprécieront votre effort. J’ai découvert que la plupart des natifs sont plutôt ravis de voir quelqu’un essayer de parler leur langue, même imparfaitement.
Ne laissez pas cette petite voix intérieure vous dire que vous n’êtes pas assez bon. Chaque erreur est une leçon, une occasion de s’améliorer. J’ai commencé par des échanges linguistiques en ligne, puis j’ai rejoint des groupes de conversation locaux.
Au début, c’était difficile, mon cœur battait la chamade, mais à chaque fois que je réussissais à exprimer une idée, ma confiance grandissait un peu plus.
Petit à petit, cette peur s’est transformée en excitation. Parlez avec des amis, avec des étrangers, avec vous-même si besoin ! L’important est de briser le silence.
C’est en osant parler que la magie opère, que les automatismes se créent, et que l’anglais cesse d’être une matière d’étude pour devenir un véritable outil de communication.
Votre voix est votre meilleur atout, utilisez-la !
À la fin de cet article
Voilà, mes chers explorateurs linguistiques, nous avons parcouru ensemble un chemin semé d’embûches mais aussi de belles découvertes ! J’espère sincèrement que ces réflexions et ces astuces, puisées dans mes propres expériences et celles de tant d’apprenants, vous apporteront un nouvel élan dans votre aventure avec l’anglais. Rappelez-vous toujours que chaque erreur est une étape vers la maîtrise, et que la persévérance est votre plus grande alliée. Le sentiment de pouvoir s’exprimer librement dans une autre langue est une récompense inestimable, une porte ouverte sur de nouvelles cultures, de nouvelles rencontres. Ne baissez jamais les bras, continuez à parler, à écouter, à lire, et surtout, à vous faire confiance. Le chemin est long, oui, mais incroyablement enrichissant. Je suis là pour vous accompagner, et je suis toujours émerveillée par vos progrès !
Informations utiles à connaître
1. Exploitez les ressources en ligne à bon escient : Au-delà des dictionnaires, utilisez des applications d’échange linguistique comme Tandem ou HelloTalk pour pratiquer avec des natifs. Les chaînes YouTube dédiées à l’apprentissage de l’anglais, comme celles qui expliquent les nuances grammaticales ou la prononciation, sont aussi de véritables trésors. J’ai personnellement découvert des podcasts fantastiques qui décortiquent les expressions idiomatiques, ce qui est un excellent moyen d’enrichir son vocabulaire de manière contextuelle. N’hésitez pas à varier les supports pour maintenir votre motivation !
2. Plongez dans l’immersion active : Ne vous contentez pas d’écouter passivement. Quand vous regardez un film ou une série, essayez de répéter les dialogues, d’imiter l’intonation. Choisissez des sujets qui vous passionnent ! Si vous aimez la cuisine, suivez des vlogueurs anglophones qui cuisinent. Si vous êtes fan de sport, écoutez des commentaires de matchs en anglais. Plus l’anglais sera intégré à vos centres d’intérêt, moins l’apprentissage sera perçu comme une corvée et plus il deviendra un plaisir naturel. C’est en faisant de la langue un outil du quotidien qu’on la domestique.
3. Créez votre “carnet de bord” linguistique : Tenez un petit carnet ou une note numérique où vous compilez vos “faux amis”, les prépositions récalcitrantes, les collocations (comme avec “do” et “make”) et les expressions idiomatiques que vous rencontrez. N’oubliez pas d’y ajouter le contexte ! Revoir régulièrement cette liste personnelle, c’est comme faire une piqûre de rappel ciblée sur vos propres points faibles. J’avais l’habitude de réviser ma liste pendant mes trajets en transport en commun, et c’est fou comme quelques minutes par jour peuvent faire la différence à long terme.
4. La pratique orale est non négociable : Même si cela vous intimide, parlez, parlez, parlez ! Que ce soit avec un partenaire linguistique, un tuteur, ou même seul face à votre miroir en vous décrivant votre journée. L’important est de forcer votre bouche et votre cerveau à produire des phrases en anglais. Les erreurs sont inévitables et même nécessaires. Elles vous indiquent ce sur quoi vous devez travailler. Le but n’est pas la perfection immédiate, mais la fluidité et la capacité à communiquer vos idées, même simplement. Chaque mot prononcé est une petite victoire !
5. Cultivez la pensée en anglais : Essayez de développer le réflexe de ne pas traduire mentalement du français vers l’anglais. Au lieu de cela, tentez de formuler directement vos idées en anglais. Au début, cela demande un effort conscient, mais c’est la clé pour gagner en fluidité et éviter les pièges de la traduction littérale. Vous pouvez commencer par des choses simples : nommer les objets autour de vous en anglais, décrire ce que vous faites, ou même commenter vos propres pensées silencieusement. C’est une habitude qui se construit progressivement et qui, croyez-moi, change radicalement la donne.
Important à retenir
En somme, votre parcours d’apprentissage de l’anglais sera jalonné de défis, mais il est essentiel de les aborder avec curiosité et persévérance. Les faux amis et les subtilités grammaticales ne sont pas là pour vous piéger, mais pour affiner votre compréhension de la langue. Ne craignez jamais de faire des erreurs ; elles sont les meilleures leçons que vous puissiez recevoir. L’immersion, la pratique constante et une ouverture d’esprit sont vos meilleurs outils. Soyez bienveillant envers vous-même, célébrez chaque petite victoire, et n’oubliez jamais que chaque mot appris, chaque phrase prononcée, vous rapproche un peu plus de la maîtrise. L’anglais est une langue vivante, et c’est en la vivant que vous la maîtriserez pleinement. Continuez à explorer, à oser, et vous verrez que la communication deviendra une seconde nature, ouvrant un monde de possibilités. L’aventure ne fait que commencer !
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: Comment faire pour ne plus tomber dans le piège des “faux amis” entre le français et l’anglais ?
R: Ah, les “faux amis”, une vraie plaie pour nous les francophones ! On a tous eu notre lot de situations embarrassantes ou de quiproquos à cause de ces mots qui se ressemblent mais ont des significations différentes.
Moi-même, je me souviens de ma première fois à Londres où j’ai voulu dire que j’étais “actuellement” occupée et j’ai dit “actually”, ce qui signifie en fait “en fait” ou “réellement” !
Heureusement, mon interlocuteur a eu le sourire. Le secret, c’est de ne jamais faire confiance aveuglément à la ressemblance. Quand je rencontre un nouveau mot qui me semble familier, mon réflexe est désormais de toujours vérifier sa signification exacte dans un bon dictionnaire bilingue ou, encore mieux, de chercher des exemples de phrases pour voir comment il est utilisé en contexte.
Des mots comme “library” (bibliothèque, pas librairie), “assist” (aider, pas assister à) ou “sympathetic” (compatissant, pas sympathique) sont des classiques.
J’ai même une liste personnelle de faux amis que je consulte régulièrement, et croyez-moi, ça m’a sauvé la mise plus d’une fois ! L’apprentissage des faux amis fait partie intégrante du vocabulaire anglais et est une des causes de ce que l’on appelle le franglais.
Q: La prononciation du “th” me donne du fil à retordre, avez-vous des astuces efficaces ?
R: Oh là là, le fameux “th” ! Je vous comprends totalement, c’est LE son qui trahit souvent notre accent français. Quand j’ai commencé, j’avais l’impression de me mordre la langue ou de faire une grimace ridicule !
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des techniques simples. En fait, il y a deux types de “th” : un “th” sourd (comme dans “think” ou “thank you”) et un “th” sonore (comme dans “this” ou “mother”).
Pour les deux, la clé est la position de votre langue. Il faut placer le bout de votre langue légèrement entre vos dents de devant, sans la pousser trop fort.
Ensuite, pour le “th” sourd, vous soufflez simplement un filet d’air. Pour le “th” sonore, vous faites vibrer vos cordes vocales en même temps. Ça peut paraître bizarre au début, mais je vous promets qu’avec un peu de pratique devant un miroir, ça devient vite un automatisme.
Personnellement, j’ai trouvé très utile de m’enregistrer et de comparer ma prononciation avec celle de locuteurs natifs. Essayez de répéter des phrases avec beaucoup de “th”, comme “They think that this filthy moth is threatening their thick clothes” ou “Their mothers are breathing more than them”.
Vous verrez, c’est comme un muscle qu’on entraîne !
Q: J’ai du mal avec les prépositions (in, on, at…). Y a-t-il une logique simple à retenir ?
R: Ah, les prépositions “in”, “on”, “at” ! Un autre grand classique qui nous donne des sueurs froides, n’est-ce pas ? En français, on utilise “à” ou “dans” pour tellement de choses, alors en anglais, ça devient un casse-tête.
La vérité, c’est qu’il n’y a pas toujours une logique unique, mais il y a des principes généraux que j’ai appris à maîtriser et qui m’aident énormément.
Pour les lieux, imaginez une pyramide inversée. “In” est pour les grands espaces, les continents, les pays, les villes (par exemple, “in Paris”, “in France”).
C’est quand vous êtes “à l’intérieur” de quelque chose, comme “in the kitchen” ou “in a car”. “On” est pour les surfaces ou les lignes, comme “on the table”, “on the street”, ou pour les transports en commun où vous pouvez vous déplacer (“on the bus”, “on a plane”).
Et “at” est le plus spécifique, pour un point précis ou un endroit où se déroule une activité (“at the bus stop”, “at school”, “at home”). Pour le temps, c’est un peu la même idée : “in” pour les périodes longues (mois, années, saisons), “on” pour les jours spécifiques ou les dates précises (“on Monday”, “on April 13th”, “on Christmas Day”), et “at” pour les heures précises ou les jours fériés sans “day” (“at 7pm”, “at Christmas”).
Ces petits mots peuvent sembler insignifiants, mais une mauvaise utilisation peut complètement changer le sens de votre phrase. Le British Council suggère qu’au lieu de traduire directement, il est plus judicieux de considérer les particularités générales ou spécifiques du lieu et du moment.
Ça demande un peu de pratique et de mémorisation pour les exceptions, mais croyez-moi, une fois que ces distinctions s’ancrent, vous vous sentirez beaucoup plus à l’aise !






